Saloon

 Germaine DeRoose

Après avoir écumé la Nièvre pendant une quinzaine d'années, comme chanteuse, batteuse et organiste dans d'obscurs groupes de hard rock (aux noms aussi mythiques que Black Savate, Baby Doom, Patates'n'Roses ou Azimut Brutal), Germaine DeRoose  tombe en 2017 sur un poster de Rémi Bricka épinglé dans les toilettes d'une station-service du Nouveau Mexique.

C'est le choc, la révélation : désormais, elle fera tout toute seule. Adios les racks d'effets et les kilomètres de câbles, exit les balances interminables, Germaine élimine le superflu, à commencer par les musiciens. 

Retour aux sources : un folk épuré évoquant  avec nostalgie les mines de charbon du Kentucky, le bon vieux temps de la ségrégation au Texas ou l'hospitalité rustique des fermiers de l'Arkansas.

Pensez à laisser vos armes au vestiaire.




Merci à Nicole Czajkowska, du Journal du centre, qui s'est déplacée et est restée une bonne partie de la soirée.

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